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Conférence de presse du 12 mai 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
2022-05-12 23:04

Associated Press of Pakistan : Hier, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu une réunion virtuelle avec le ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari. Nous avons noté qu’il s’agissait de la première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères chinois et pakistanais depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement pakistanais. Pourriez-vous nous donner plus d’informations ?

Zhao Lijian : Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a eu une réunion virtuelle avec le ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari hier. Il s’agit non seulement de la première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères chinois et pakistanais depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement pakistanais, mais aussi de la première activité bilatérale officielle du ministre des Affaires étrangères Bilawal Zardari depuis sa prise de fonctions. Les deux ministres des Affaires étrangères sont parvenus à un consensus important sur l’approfondissement du partenariat de coopération stratégique de tout temps et de la coopération pragmatique entre les deux pays, et ont échangé leurs points de vue sur une meilleure protection de la sécurité des citoyens et des institutions chinois au Pakistan. Les deux ministres des Affaires étrangères ont convenu de ce qui suit.

Premièrement, les deux pays devraient poursuivre leur amitié traditionnelle. Le développement de relations amicales avec la Chine a toujours été une perception commune au Pakistan qui transcende toutes les différences politiques et bénéficie d’un haut degré d’approbation dans tout le pays. Le ministre des Affaires étrangères Bilawal Zardari a déclaré que l’amitié entre le Pakistan et la Chine était une pierre angulaire de la politique étrangère et une priorité stratégique du Pakistan. Le nouveau gouvernement pakistanais va promouvoir les relations Pakistan-Chine à la « vitesse du Pakistan ». Le conseiller d’État Wang Yi a également souligné que l’amitié entre les deux parties se transmettra de génération en génération et ne sera ni ébranlée ni modifiée par un fait de circonstance. Nous pensons que, grâce à des efforts conjoints, le partenariat de coopération stratégique de tout temps Chine-Pakistan se développera davantage et que l’amitié traditionnelle se poursuivra. 

Deuxièmement, les deux pays devraient approfondir la coopération pragmatique dans divers domaines. La Chine est prête à rechercher une plus grande synergie entre les stratégies de développement des deux pays et à soutenir le Pakistan dans ses efforts pour maintenir la stabilité économique et financière. Les deux parties devraient construire ensemble un corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) de haute qualité, bien exploiter et construire les projets importants existants, approfondir leur coopération dans le secteur industriel et d’autres secteurs afin de favoriser la vitalité et la résilience du développement économique du Pakistan. Les deux pays devraient promouvoir vigoureusement la coopération pour mettre en œuvre davantage de projets de bien-être social, de sorte que le CPEC puisse mieux profiter aux populations riveraines et atteindre l’objectif d’un développement de haut niveau, durable et centré sur le peuple. 

Enfin, les deux pays devraient renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, d’application de la loi et de sécurité. Depuis quelque temps, une série d’attaques terroristes contre des ressortissants chinois a eu lieu au Pakistan. Le gouvernement et les dirigeants chinois y attachent une grande importance, et la société et le peuple chinois y prêtent une attention particulière. La partie pakistanaise s’est engagée à mener une enquête approfondie et à traduire tous les criminels en justice, à renforcer la protection de la sécurité des projets et du personnel chinois au Pakistan, et à empêcher résolument toute provocation malveillante et tout sabotage visant le CPEC. Aucune tentative d’une quelconque force visant à saper les relations Chine-Pakistan ne réussira jamais. 

CCTV : Selon des reportages, le 11 mai, 98% des bulletins de vote de l’élection présidentielle des Philippines avaient été comptés. Le candidat présidentiel Ferdinand Romualdez Marcos et sa colistière Sara Zimmerman Duterte-Carpio ont été élus respectivement président et vice-présidente avec une victoire écrasante, en remportant 60% des suffrages. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ? Quelles sont vos attentes concernant les relations futures entre la Chine et les Philippines ?

Zhao Lijian : Le 11 mai, le président Xi Jinping a envoyé un message de félicitations à Ferdinand Romualdez Marcos pour son élection en tant que président des Philippines. Le même jour, le vice-président Wang Qishan a envoyé un message de félicitations à Sara Zimmerman Duterte-Carpio pour son élection en tant que vice-présidente des Philippines.

Comme l’a souligné le président Xi Jinping dans son message de félicitations, la Chine et les Philippines sont des voisins séparés par un bras de mer et des partenaires partageant heurs et malheurs. Ces dernières années, grâce aux efforts conjoints des deux parties, les relations Chine-Philippines ont été constamment consolidées et améliorées, apportant des avantages aux peuples des deux pays et contribuant à la paix et à la stabilité régionales. À l’heure actuelle, la Chine et les Philippines se trouvent à un stade critique de leur développement, et les relations bilatérales voient devant elles d’importantes opportunités et de larges perspectives. La Chine attache une grande importance aux relations Chine-Philippines et est prête à travailler avec les Philippines pour adhérer à l’amitié de bon voisinage et au développement commun, et à faire progresser notre relation de coopération stratégique globale pour le bénéfice des deux pays et des deux peuples. 

Beijing Daily : Le Ministère américain de l’Intérieur a publié le 11 mai un rapport selon lequel plus de 500 enfants indigènes sont morts dans des internats gérés par le gouvernement américain. Quel est votre commentaire ?

Zhao Lijian : J’ai pris note du rapport que vous avez mentionné. Il confirme que les enfants indigènes des États-Unis ont enduré un passé tragique de torture dans les pensionnats indiens. Le rapport prévoit que la poursuite de l’enquête révélera si le nombre approximatif d’enfants indigènes morts dans les pensionnats indiens fédéraux s’élève à des milliers ou à des dizaines de milliers.

Un tel rapport aurait dû être publié depuis longtemps. Auparavant, le gouvernement américain n’avait jamais tenu de statistiques officielles sur les conditions réelles de ces écoles, ni vérifié le nombre d’enfants indigènes qui ont fréquenté ces établissements, y sont morts ou ont été portés disparus. En fait, les États-Unis ont d’abord été réticents à admettre l’existence de cette histoire, et ont même tenté de la dissimuler. Mais la forte pression exercée par les communautés indigènes, le pays tout entier et le monde entier a fini par obliger les États-Unis à enquêter, et l’enquête a conduit à découvrir des faits qui ont choqué le monde entier. Le rapport montre que, de 1819 à 1969, les enfants indigènes ont subi des traitements injustes, tels que le fouet, les abus sexuels, le travail forcé et la malnutrition sévère, dans plus de 400 pensionnats indiens fédéraux, et que plus de 500 enfants en sont morts. 

Les États-Unis ont été fondés sur le massacre et la persécution atroces des populations indigènes. Le mauvais traitement des populations indigènes est le péché originel des États-Unis, comme en témoignent les pensionnats indiens. Les Amérindiens constituaient autrefois la population dominante de l’Amérique du Nord, qui s’est réduite pour ne plus représenter que 2 % de la population américaine actuelle après les massacres et les expulsions. Les États-Unis ont réalisé l’assimilation culturelle et la dépossession territoriale en séparant et en réinstallant de force les enfants indigènes. Mais le traumatisme que ces générations ont subi persiste encore aujourd’hui. Les Amérindiens sont toujours victimes de discrimination, avec des conditions de santé préoccupantes et un grand dénuement. Parmi toutes les communautés ethniques des États-Unis, les Amérindiens ont l’espérance de vie la plus faible, le taux de pauvreté le plus élevé, le taux le plus élevé d’abus d’alcool chez les jeunes et le ratio médecin/patient le plus faible au niveau communautaire. En 2019, environ 25% des Amérindiens vivaient dans la pauvreté, soit 2,5 fois plus que la moyenne nationale.  

La sombre histoire des pensionnats indiens n’est que la partie émergée de l’iceberg de la discrimination raciale systémique et des problèmes de droits de l’homme aux États-Unis. Les minorités raciales, y compris les Américains d’origine asiatique, africaine et latino-américaine, ainsi que les musulmans, ne peuvent toujours pas respirer ou gagner en sécurité. Les statistiques des instituts de recherche américains ont révélé que les crimes de haine contre les Asiatiques ont augmenté de 339 % en 2021. Du « massacre de Tulsa » à George Floyd, en passant par Patrick Lyoya, du Michigan, mort il y a peu des suites de violences policières, la liste des décès d’Afro-Américains ne cesse de s’allonger dans un contexte de discrimination raciale. Les personnes d’origine latino-américaine, qui représentent 19% de la population américaine, ne possèdent que 2% de la richesse du pays. 93,7 % des musulmans des États-Unis vivent dans l’ombre de l’islamophobie. 

Les États-Unis devraient respecter leur engagement « tous les hommes sont créés égaux » par des actions concrètes, et adopter des mesures sérieuses pour aider réellement les minorités ethniques à surmonter leur traumatisme. Plus important encore, les États-Unis devraient tirer les leçons de l’histoire, traiter l’endémie sociale du racisme et éviter de répéter sans cesse les tragédies en matière de droits de l’homme.

Agence de presse Yonhap : Tout d’abord, il a été rapporté que les États-Unis pourraient lancer le « Cadre économique indo-pacifique » dès le mois de mai, et que la République de Corée et le Japon devraient s’y joindre. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Deuxièmement, les médias rapportent que la RPDC a identifié un cas de COVID-19. La Chine va-t-elle coopérer avec la RPDC en matière de lutte contre l’épidémie et de vaccin ?

Zhao Lijian : En ce qui concerne votre première question, la Chine estime que tout cadre de coopération régionale en Asie-Pacifique doit répondre à la tendance de l’époque en faveur de la paix et du développement, promouvoir la confiance mutuelle et la coopération entre les pays de la région, incarner la philosophie de l’ouverture, de la transparence, de l’inclusion, de l’égalité, du respect mutuel, de la confiance mutuelle et des avantages mutuels, et suivre le principe du respect de la souveraineté des autres et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures. L’Asie-Pacifique est une terre prometteuse pour la coopération et le développement, et non un échiquier pour la compétition géopolitique. La Chine est prête à travailler avec toutes les parties pour favoriser une plate-forme de coopération en Asie-Pacifique dans un esprit d’ouverture et de coopération gagnant-gagnant et rejeter les petits cercles empreints de la mentalité de la guerre froide. 

En ce qui concerne votre deuxième question, la Chine et la RPDC sont des voisins et amis reliés par des montagnes et des rivières. Les deux parties jouissent d’une belle tradition d’assistance mutuelle. Depuis l’apparition de la COVID-19, la RPDC a fermement soutenu la Chine dans la lutte contre l’épidémie. La Chine en est très reconnaissante. Nous sommes profondément touchés par la situation antiépidémique en RPDC. En tant que camarade, voisin et ami de la RPDC, la Chine est prête à tout mettre en œuvre pour apporter son soutien et son assistance à la RPDC dans la lutte contre l’épidémie. 

Al Jazeera : La communauté internationale a demandé une enquête ouverte, transparente et indépendante sur la fusillade des forces israéliennes ayant visé une journaliste d’Al Jazeera. Israël se dit prêt à coopérer avec les Palestiniens sur l’enquête, ce que rejettent les Palestiniens. Les Palestiniens attendent une enquête internationale équitable sur cette question. Quel est le point de vue de la Chine à ce sujet ? La Chine est-elle prête à jouer un rôle dans cet incident ? Par ailleurs, je voudrais demander à nouveau quelle est la position de la Chine sur le meurtre par Israël de la journaliste d’Al Jazeera hier ?

Zhao Lijian : Concernant votre deuxième question, j’ai exposé la position de la Chine hier. Je sais qu’elle était votre collègue. Nous sommes choqués par cet incident et vous présentons nos sincères condoléances. La Chine rejette systématiquement et condamne fermement la violence contre les journalistes qui font leur travail. Nous espérons que l’incident sera traité de manière juste, conformément à la loi.

Quant à l’enquête internationale que vous avez mentionnée, la Chine la soutient en principe. Nous pensons que l’incident doit être traité de manière juste.

Hubei Media Group : Kurt Campbell, coordinateur des affaires indo-pacifiques au sein du Conseil national de sécurité des États-Unis, a déclaré à l’Institut de la paix des États-Unis le 11 mai que les questions concernant la Chine seront abordées lors du prochain sommet États-Unis-ASEAN. Il a également déclaré que les États-Unis ont le sentiment profond que d’autres défis ne peuvent les détourner de la région indo-pacifique et qu’ils augmenteront leurs investissements et leur engagement auprès des nations de l’ASEAN. « Je pense que ce que nous voulons souligner plus que tout, c’est que les États-Unis veulent prendre des mesures pour maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan », a déclaré M. Campbell. « Les États-Unis continuent de suivre leur politique d’une seule Chine et ne soutiennent pas l’indépendance de Taïwan ». Ils n’ont pas l’intention de prendre des « actions provocatrices », mais veulent exprimer leur volonté de « dissuader les mesures qui seraient provocatrices ». La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. Sur la question de Taïwan, je voudrais souligner à nouveau que le principe d’une seule Chine est le consensus de la communauté internationale et une norme universellement reconnue régissant les relations internationales. Les États-Unis doivent respecter le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints Chine-États-Unis, honorer leur engagement politique envers la Chine sur la question de Taïwan, mettre sérieusement en œuvre la déclaration du président Biden selon laquelle les États-Unis ne soutiennent pas l’« indépendance de Taïwan » et cesser d’exploiter les questions liées à Taïwan pour se livrer à une manipulation politique dans le but de contenir la Chine.

Quant au sommet États-Unis-ASEAN, la Chine estime que les États-Unis, en tant que pays extrarégional, devraient jouer un rôle positif et constructif dans la promotion de la paix et du développement dans la région. Ils ne devraient pas saper la paix, la stabilité, la solidarité et la coopération régionales, et encore moins utiliser la coopération comme couverture pour forcer les autres à choisir leur camp, ou jouer avec le feu sur les questions touchant aux intérêts fondamentaux de la Chine.

Phoenix TV : La police de Hong Kong a récemment arrêté plusieurs personnes soupçonnées de mettre en danger la sécurité nationale en collusion avec des forces extérieures. Joseph Zen Ze-kiun, cardinal retraité du diocèse de Hong Kong, figure parmi les personnes arrêtées. Le Vatican et la Maison Blanche ont tous deux exprimé leur inquiétude. La partie chinoise a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Nous avons pris note des reportages concernés. Je tiens à souligner que Hong Kong est une société de droit, où aucune organisation ni aucun individu n’est au-dessus de la loi et où toutes les infractions seront poursuivies et punies conformément à la loi. Nous nous opposons fermement à tout acte qui dénigre l’état de droit à Hong Kong et interfère dans ses affaires.

Global Times : Il est rapporté que le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré lors d’une récente activité de campagne que le gouvernement chinois cherche à faire pression sur les pays du Pacifique. Il est « très préoccupé, comme beaucoup d’autres dirigeants du Pacifique, par l’interférence et l’intrusion » du gouvernement chinois en se servant d’arrangements tels que l’accord sur la coopération en matière de sécurité entre la Chine et les îles Salomon. Il a déclaré qu’il était préoccupé par ce que cela pouvait signifier pour la paix, la stabilité et la sécurité de la région du Pacifique Sud. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : La coopération en matière de sécurité entre la Chine et les îles Salomon est fondée sur le respect mutuel et la consultation sur un pied d’égalité. Elle est propice à la promotion de la stabilité sociale et de la paix durable dans les îles Salomon et sert les intérêts communs de la région du Pacifique Sud. La coopération en matière de sécurité entre la Chine et les îles Salomon est au-dessus de tout soupçon, légitime, légale et irréprochable. 

La partie australienne devrait répondre aux questions suivantes. L’Australie a qualifié les îles Salomon d’« arrière-cour » et a tenté de tracer une « ligne rouge » sur la coopération en matière de sécurité entre la Chine et les îles Salomon. Comment appelez-vous cela si ce n’est de la coercition ? L’Australie a essayé par tous les moyens d’entraver l’exercice des droits souverains par le gouvernement des îles Salomon et sa coopération indépendante avec d’autres pays. Comment appelez-vous cela si ce n’est de l’ingérence ? L’Australie a mené des manœuvres louches avec des pays extérieurs à la région pour constituer un bloc militaire, ce qui a accru les risques de prolifération nucléaire. Comment appelez-vous cela si ce n’est des manœuvres visant à exacerber les tensions régionales et à rechercher l’hégémonie dans la région ? La souveraineté des îles Salomon compte. Certains politiciens australiens devraient cesser de déformer les faits et de jouer au voleur volé.

Associated Press : Pourriez-vous offrir les dernières informations sur la visite du ministre des Affaires étrangères Wang Yi aux îles Salomon ?

Zhao Lijian : Je ne suis pas au courant d’informations pertinentes.

Reuters : Reuters rapporte que l’administration Biden a rédigé un projet de décret qui donnerait au Ministère de la Justice des pouvoirs pour empêcher des pays étrangers comme la Chine d’accéder aux données personnelles des Américains. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. Sur la question de la sécurité des données, la Chine a toujours été au-dessus de tout soupçon, ouverte et coopérative. Les lois chinoises stipulent clairement que la sécurité des données, les informations personnelles et les autres droits et intérêts légitimes de tous les citoyens et organisations doivent être protégés. Le gouvernement chinois respecte strictement les principes de protection de la sécurité des données, et interdit et réprime les activités illégales conformément à la loi. La Chine a également mis en avant l’Initiative mondiale sur la sécurité des données, qui appelle tous les pays à ne pas accéder directement aux données étrangères via des entreprises ou des individus.  

Tous les pays ont le droit de prendre des mesures pour protéger les données personnelles et la vie privée de leurs citoyens. Mais ces mesures doivent être raisonnables et bien fondées. Elles ne doivent pas être réduites à des outils visant à réprimer certains pays et entreprises en abusant du concept de sécurité nationale et du pouvoir de l’État.

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